Merci !

Le blog sur la logistique urbaine que j’anime depuis un an est consulté 1000 fois par mois.

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Merci à tous ceux qui s’intéressent à ce sujet et avec qui je partage des idées, souvent personnelles.

Durant un an, j’ai publié une centaine d’articles sur des sujets concernant à la fois l’e-commerce, la logistique urbaine et les modes de consommation.

Quels sont les articles les plus lus ?

Le podium est dans l’ordre :

« Faîtes-vous livrer vos produits frais dans une consigne ! »

« La livraison jour J, un enjeu pour l’e-commerce »

« Le développement des consignes, un modèle d’avenir pour la logistique urbaine »

Ces sujets sont intéressants car nous constatons qu’en un an, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts du dernier kilomètre.

Les consignes deviennent, dans toute l’Europe, un moyen privilégié de réception, mais aussi d’envoi des colis. Les réseaux vont sans aucun doute se mettre en place en France en 2015. Pour les produits frais, nous devrons cependant attendre un peu.

La livraison jour J est au cœur des préoccupations des e-marchands. La Fnac vient de mettre en place, avec Deliver.ee, la livraison en 3 heures sur Paris. Amazon a placé la barre très haut en apportant à Manhattan une solution de livraison en une heure seulement, effectuée par coursiers à vélo. Il y a fort à parier que le « 48 heures Chrono » de La Redoute, qui a fêté ses 30 ans, fera bientôt place au 2 heures ou 3 heures chrono.

Quelle est ma plus grande déception ?

C’est probablement que Jules Verne ne fasse plus recette.

N’hésitez pas à lire mon article sur un des plus ingénieux inventeurs de la logistique urbaine, qui n’a pas pris une ride en 150 ans !

Jules Verne a-t-il inventé la livraison en ballon ?

Mais également

La ville du futur : une image vernienne?

Ma plus grande surprise ?

C’est que mon blog soit lu dans le monde entier, dans 63 pays exactement, avec une proportion significative de lecteurs en Belgique, au Maroc, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, que je remercie.

Que nous prépare alors 2015 ?

La livraison généralisée en drones ? pas encore…

La livraison en 15 minutes ? non plus, sauf pour les pizzas !

Amazon Fresh à Paris ? peut-être mais si ce n’est pas lui, ce sera peut-être Alibaba

Un tramfret à Paris ? un peu tôt, sauf peut-être en démonstrateur

Un livre sur la logistique urbaine ? Oui bien sûr !

A tous les lecteurs de ce blog, je souhaite une bonne et heureuse année 2015 !

Les anniversaires logistiques de 2014

Il est grand temps de rappeler quelques anniversaires qui ont marqué l’année 2014 et concernent la logistique.

2014, c’est d’abord pour nous logisticiens l’anniversaire de l’épisode des 600 taxis de la Marne, réquisitionnés par Gallieni en septembre 1914 afin d’acheminer les soldats sur le front. 100 ans plus tard, les taxis restent au cœur de l’actualité. Leur modèle est mis à mal par de nouvelles formes de mobilités : Uber, créé en 2010, le covoiturage, l’auto-partage,  bientôt les taxis collectifs…  comme les taxis de la Marne ! Amazon les teste à New York pour le transport de colis. Le législateur ne pourra qu’accompagner un phénomène et empêcher les dérives. Il ne pourra pas aller à l’encontre d’une tendance mondiale.

2014, c’est l’anniversaire des 50 ans du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la région de Paris, dont l’initiative revient à Paul Delouvrier. Ce schéma est un cadre fondateur de l’aménagement de l’Ile de France : les villes nouvelles, les autoroutes, le RER, … mais aussi les installations logistiques et notamment les gares routières, le déplacement des Halles à Rungis. Les projets actuels du Grand Paris et de la rénovation des grandes plates-formes logistiques périurbaines sont à mettre en perspective avec ce schéma fondateur.

2014, c’est les 30 ans du « 48 heures chrono » de la Redoute. En 1984, La Redoute invente l’engagement de livrer en 48 heures en point relais et rembourse le montant de la commande si cet objectif n’est pas atteint. 30 ans après, l’enjeu n’est plus 48 heures, mais le respect de l’engagement. C’est aussi le raccourcissement du délai. Grâce à Deliver.ee, la Fnac livre en « 3 heures chrono ». Amazon innove encore en apportant à Manhattan la livraison en 1 heure sur un choix de 25 000 articles. Boulanger sait livrer le lendemain. Le « 48 heures chrono » fait définitivement partie de l’histoire.

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2014, c’est l’anniversaire des 20 ans de la création d’Amazon. Comment pourrions-nous imaginer vivre aujourd’hui sans Amazon ? Même si le modèle social et fiscal fait débat, Amazon a le mérite de faire bouger les lignes. Amazon est e-marchand, mais aussi logisticien, transporteur, et permet aux particuliers de devenir vendeurs. C’est tout un modèle que fait changer Amazon, celui du commerce.

Nous retrouvons là les 4 piliers de la logistique urbaine : la mobilité, l’urbanisme, le commerce et le service au client. Ce sont ces 4 piliers qui permettront, si nous les mettons en œuvre de façon plus respectueuse de l’environnement, de construire la ville de demain. Plus attractive, plus numérique, plus collaborative, et plus propre.

La baisse du coût de l’énergie est-elle une bonne nouvelle ?

Le prix du baril de pétrole est presque la moitié de ce qu’il était il y a 6 mois. Ramené au litre, le cours du baril de pétrole est de 0,28 €.

C’est évidemment une bonne nouvelle pour une éventuelle reprise économique, tant attendue en France.

Mais cette situation, si elle se situe dans la durée, remet en cause certains choix essentiels liés à la politique énergétique, notamment autour de la distribution des marchandises.

La politique de transition énergétique est basée sur un prix de l’énergie élevé, qui permettra de développer d’autres moyens de transport, notamment électriques. La mobilité électrique est difficile à amortir en temps normal. Si le coût du carburant reste bas, cette transition énergétique dans les transports prendra nécessairement du retard.

Les villes et notamment Paris, misent sur la sortie du diesel en 2020. C’est un challenge énorme alors même que le diesel reste moins cher pour le consommateur que l’essence. Ainsi, le diesel coûte actuellement environ 1,10 € par litre alors que le super 95 affiche un prix de 1,30 €.

Abandon de l’écotaxe, des Zapa et baisse du prix du diesel ne sont pas des nouvelles qui favorisent une transition énergétique et une sortie du diesel. Sauf si …

Sauf si …

les autorités publiques décidaient de profiter de cette situation pour financer la transition énergétique dans les transports.

La consommation de diesel en France est de 39 milliards de litres, dont 18% seulement pour les véhicules poids lourds.

Une augmentation de 10 centimes du diesel permet ainsi de rapporter sur un an 3,9 milliards €. Ce chiffre est 4 fois supérieur à ce que devait rapporter l’écotaxe.

Ne soyons pas modestes ! La baisse du prix du diesel est une formidable nouvelle, un magnifique cadeau de Noël, à condition de profiter de cette manne pour accélérer la mise en œuvre des projets de transfert énergétique prévus, notamment pour la logistique urbaine.

Comment est-il envisageable sur le long terme que le diesel reste 20 centimes moins cher que l’essence et que les politiques publiques, comme c’est le cas à Paris, prévoient une sortie du diesel, dont nous connaissons les effets catastrophiques sur la santé publique ?

Il est donc souhaitable que la fiscalité sur le diesel augmente et que l’écart de prix entre diesel et essence disparaisse à l’instar de très nombreux autres pays européens. 

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Adapter la fiscalité aux politiques publiques n’est probablement pas une mesure punitive !

Une semaine très logistique urbaine

La semaine qui s’achève a été l’occasion de plusieurs événements importants concernant la logistique urbaine.

Tout d’abord, la Maire de Paris a annoncé le plan antipollution de la capitale, qui comprend de nombreuses mesures concernant directement la distribution des marchandises : meilleure utilisation de la voie d’eau, centres de consolidation des flux, mutation (et non transition) énergétique du diesel vers d’autres énergies, utilisation du mode ferroviaire, RER, projet de tramfret. Ces orientations fortes, même si elles restent très générales, font preuve d’une volonté affichée de considérer la mobilité des marchandises comme un élément fort d’une politique locale.

Les autorités publiques parisiennes ont admis que la réglementation de la circulation n’est qu’un levier parmi d’autres et ne peut faire partie que d’une politique globale de maîtrise des flux des marchandises nécessaires à une agglomération.

Le second élément majeur, encore sous-estimé, est l’élargissement probable de l’ouverture des commerces le dimanche et de la discussion sur la loi Macron. Si les commerces de certains quartiers ouvrent plus souvent le dimanche, la logistique le sera nécessairement aussi ! Comment imaginer des grands magasins ouverts 12 dimanche par an, soit près d’un sur quatre, sans être approvisionnés ? Le débat qui concerne aujourd’hui le commerce concerne en fait de nombreuses professions : logistique, transport du dernier kilomètre…

Le troisième fait majeur est le refus du tribunal du commerce de Paris d’interdire UberPop. Le trublion Uber, valorisé pas moins de 18 milliards de $, n’en a pas fini de faire bouger les lignes de la mobilité en ville. Interdire n’est certainement pas la meilleure solution pour faire bouger des modèles de mobilité qui ne sont plus adaptés aux modes de vie actuels. Il revient au législateur de fixer de nouvelles règles de cohabitation des activités, en n’oubliant pas deux aspects essentiels : le client et l’emploi. C’est sur ces deux registres qu’Uber fait bouger les lignes : un service performant, moins cher, utilisant les dernières technologies mobiles et un potentiel énorme d’emploi aujourd’hui figé par un modèle installé. La prochaine étape d’Uber ou de ses concurrents sera le transport des marchandises.

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Enfin, cette semaine a été couronnée par le très riche colloque sur la logistique urbaine organisé par le cluster Logistique PACA, toujours en première ligne sur ce sujet. Un menu de fête pour ce colloque du 9 décembre. Le Maroc était à l’honneur avec la présentation par le Directeur Général de l’AMDL, M. Younes Tazi,  du schéma directeur national. La Communauté Urbaine de Lyon propose le partage des couloirs de bus, idée tout à fait pertinente pour améliorer la distribution des marchandises. La société lyonnaise City Logistics a présenté son projet de distribution du dernier kilomètre en véhicules électriques. L’utilisation des sous-sols pour la distribution urbaine a été une solution longuement évoquée. Une excellente approche, sous réserve de hauteur et fonctionnalité suffisante. Le cluster Mobilité et logistique de Bilbao a présenté son modèle de fonctionnement, basée sur le partage des voiries et la verbalisation…

Il ne manquait qu’un seul sujet cette semaine, la logistique urbaine des sapins de Noël !

Un Premier Ministre spécialiste du dernier kilomètre ?

La photo du jour, c’est celle de Manuel Valls au PickupStore d’Evry. La visite avait pour objectif de saluer l’évolution de la Poste et de ses nouveaux métiers. C’est aussi l’occasion de mettre l’accent sur un concept innovant de point de vente, le Pickupstore.

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Ce blog a déjà présenté l’initiative de La Poste, en créant des concepts de Pickupstore, notamment à Ermont-Eaubonne.

Les magasins, adaptés pour la dépose et le retrait des colis, proposent des envois de colis de relais à relais, permettant de consolider les flux et réduire les prix. C’est déjà ce qui existe dans de nombreux pays d’Europe de l’Est et du Nord en utilisant les réseaux de consignes. Seul un numéro de portable suffit afin d’expédier un colis à une personne physique.

La nouveauté que propose le PickupStore est de supprimer l’emballage jetable en proposant un emballage réutilisable, mis en évidence dans la photo du Premier Ministre.

Le PickupStore, version moderne des « bureaux de villes » que nous connaissions dans les gares à la grande époque du Sernam, vise à permettre avec facilité le retrait et l’envoi de colis, dans un espace convivial, qui joue également le rôle de conciergerie et de commerce. Une armoire rotative permet le stockage des colis. des bornes d’accès permettent à l’internaute de récupérer ou envoyer son colis. Des distributeurs automatiques d’enveloppes…

Ces espaces se développeront essentiellement à des points d’affluence comme les gares RER ou SNCF.

Le PickupStore constituera une des solutions de consolidations des colis e-commerce et de livraison hors domicile, au même titre que les points relais traditionnels, les consignes, le click & collect.

Donc merci au Premier Ministre de devenir l’ambassadeur de ce concept innovant de réception des colis !

 

La fin du diesel à Paris : l’interview du JDD passée au crible

imagesCAG8HO27Comme prévu, la Maire de Paris a présenté les grandes lignes de son plan antipollution. A travers l’interview du 7 décembre dans le JDD, Anne Hidalgo nous précise les principales lignes de ce plan.

Tout d’abord, la Maire de Paris souhaite interdire sous peine de sanction les camions qui traversent l’agglomération sans nécessité, soit environ 30% des camions. Une interdiction est un mot très fort, punitif, qui va beaucoup plus loin qu’un péage comme le prévoyait l’écotaxe. Le mode d’identification de ces camions reste assez hypothétique, basé sur des vignettes. Irons-nous vers un label d’autorisation des véhicules de livraison dans Paris ?  Ces véhicules concernent essentiellement le flux sur le périphérique, emprunté par de nombreux camions qui contournent Paris.

Par ailleurs, Anne Hidalgo cite pêle-mêle de nombreuses mesures qui relèvent directement d’une politique de logistique urbaine : développement du fret par le rail, avec le RER ou le tramway, mais aussi les solutions alternatives pour le dernier kilomètre de livraison avec des véhicules petits, voire électriques. Il faut sur ce sujet être très attentif. La réduction de la taille des véhicules n’a jamais eu comme effet de réduire la pollution, bien au contraire ! Plus les véhicules sont petits, plus il faut de véhicules pour effectuer le même travail.  Le « voire électrique » laisse penser que l’électrique ne sera qu’une des solutions adoptées.

Il est ensuite indiqué que « Rungis y travaille ». S’il s’agit de réduire la taille des véhicules qui partent quotidiennement de Rungis, l’effet pourrait carrément être contraire à celui envisagé. Il est question dans ce plan de pollution mais nous devons également prendre en compte l’occupation de la voirie, qui est une autre forme de pollution non atmosphérique. Si le fait de citer Rungis concerne un possible changement énergétique, ou nouveau mode de consolidation des flux, ce sera une excellente nouvelle pour les parisiens.

Une des nouvelles est la mise en place du projet Utilib, annoncé depuis longtemps. Mettre à disposition des commerçants et restaurateurs des véhicules utilitaires leur permettra d’aller directement faire leurs achats à Rungis avec plus de facilité, sans passer par des services de livraison ou des intermédiaires. C’est là un vrai service aux commerçants et artisans.

La commande publique va s’orienter vers des véhicules propres. C’est une excellente nouvelle notamment pour le service interne de la ville de Paris, les Transports Automobiles Municipaux (TAM).

Autre bonne nouvelle, les portiques écotaxe seront utilisés afin d’identifier le degré de pollution des véhicules. L’objectif de sortie du diesel de 2017, envisagé par le maire précédent, est prudemment repoussé à 2020, ce qui semble plus réaliste.

Le plan est également géographique. Certains axes seront interdits aux véhicules polluants comme les Champs Elysées et la rue de Rivoli. On ne sait cependant pas comment une interdiction sera contrôlée. On imagine assez mal de nouveaux portiques à l’intérieur de Paris…

On peut regretter dans ce plan qu’il soit question des autocars mais pas des taxis, ni des deux-roues. Pourquoi ne pas conditionner l’utilisation des voies de bus à des niveaux de pollution des véhicules ?

Le centre de Paris sera une zone réservée piétons, cyclistes, riverains. On peut se poser la question du choix du périmètre. Pourquoi avoir choisi les 4 premiers arrondissements et pas la Butte Montmartre, le Quartier Latin, Montparnasse …

Ce plan très ambitieux sera discuté au Conseil de Paris le 9 février. Il annonce de grands changements et c’est probablement la première fois que la fin du diesel est annoncée aussi clairement.

Enfin, les mots de cette interview comptent particulièrement. Il est pour la première fois question de mutation et plus de transition. Nous changeons progressivement d’époque.

Pourquoi Notre-Dame-des-Landes est une erreur

Au-delà de toute considération politique ou écologique, les vraies raisons qui feraient de cet aéroport une erreur sont logistiques et économiques.

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  • Tout d’abord, la France est un des pays les plus denses au monde en aéroports. 84 aéroports recevant des passagers commerciaux sur le territoire. 66 de ces 84 aéroports se répartissent seulement 4,3% du trafic. L’Ouest de la France a probablement déjà trop d’aéroports.
  • La plupart de ces aéroports vivent de subventions que tous les passagers paient, ceci au travers de la redistribution de la taxe d’aéroport, comprise dans chaque billet d’avion. En effet, la très grande majorité de ces aéroports est déficitaire, faute de trafic.
  • Grâce aux travaux en cours de la LGV Bretagne Pays de Loire, le temps de parcours du TGV vers Paris va être réduit à seulement 1h50 de Nantes. C’est à peine plus qu’un trajet de Paris à Roissy…
  • Le transport aérien est de plus en plus centralisé au niveau de hubs mondiaux. En France, ce hub est celui de Roissy. Les lignes régulières qui pourront être créées au départ d’un nouvel aéroport ne permettront jamais d’atteindre le maillage, la fréquence et la compétitivité de Roissy, qui ne sera qu’à 1h50 de Nantes. Même avec un nouvel aéroport, la majorité des passagers nantais continueront à prendre leur avion à Roissy, qui offre choix et compétitivité.
  • Le seul segment de croissance, mais qui représente un coût énorme pour les collectivités est celui des compagnies low cost. Un nouvel aéroport sera donc un aéroport « Ryanair ». Mais la concurrence à un peu plus d’une heure de Paris est vive : Beauvais, qui a fait ses preuves dans ce domaine, mais aussi Vatry.
  • Nantes ne sera jamais un aéroport de fret important. Ce secteur, très concentré à Roissy, a vu l’émergence difficile des aéroports de Vatry et de Châteauroux, spécialisés dans ce segment. Un nouvel aéroport ne présente pas d’intérêt pour le fret. Les investissements en cours à Roissy pour le développement du fret aérien (nouvelles gares de fret) ne laissent pas de place à un nouvel entrant.
  • Les nouvelles formes de mobilité ne sont pas le fret aérien. C’est toujours le TGV, mais aussi le covoiturage. Un nouvel aéroport restera ancré sur des modèles d’aéroport d’affaires, avec des tarifs élevés ou des compagnies low cost, qui recherchent des régions touristiques avec des aéroports subventionnés.
  • Nantes est une ville qui a fait d’énormes efforts lors des dernières années pour faire revenir les habitants de la périphérie à la ville vers le centre. Un nouvel aéroport situé à 30 km de Nantes nécessiterait un accès aussi facile que la gare TGV, sans quoi sa compétitivité économique en serait obérée.
  • Une ville moderne du 21ème siècle est-elle comme au siècle dernier une ville avec son aéroport ou une ville sans aéroport ?
  • En période de restriction budgétaire et de difficulté de recherche de financements pour les infrastructures de transports indispensables, pour le fret et les passagers (rail, fluvial, transports en commun), faut-il donner la priorité à l’avion?